Le dossier du Premier ministre désigné, Laurent Lamothe, semble diviser les
membres de la commission analysant ses documents au Sénat de la République.
Cette commission spéciale présidée par le sénateur Rodolphe Joazile n'arrive
toujours pas à s'entendre sur la conclusion du rapport à soumettre àn

l'Assemblée, a expliqué Desras Simon Dieuseul sur les ondes de Radio Magik 9,
ce mercredi. Aussi longtemps que cette étape ne sera pas franchie, l'Assemblée
ne peut se pencher sur la ratification du Premier ministre désigné, a indiqué
le président du Grand Corps pris entre deux feux.

« Certains sénateurs
souhaitent que la séance portant sur la première phase de la ratification du
Premier ministre désigné se tienne même s'il n' y a pas encore une entente sur
la conclusion du rapport. D'autres, pourtant, souhaitent qu'une copie du
document préalablement déposé au bureau du Sénat leur soit soumise au moins
vingt-quatre heures avant la séance », a expliqué le sénateur du Centre, qui
croit que la conclusion du rapport ne peut être improvisée en Assemblée.



Le sénateur Desras Simon Dieuseul a vite rejeté l'idée selon laquelle il aurait
l'intention de faire traîner le dossier jusqu'à la deuxième semaine du mois de
mai qui marquera la fin du mandat de nombreux sénateurs pro-Martelly, ce qui
devra laisser le champ libre aux opposants du chef de l'Etat. « Je n'ai aucun
intérêt personnel dans ce dossier. Mon intérêt est le peuple haïtien », a-t-il
précisé. Le parlementaire a, par ailleurs, donné la garantie que la séance aura
lieu juste après la période pascale. 

 L'un des membres de ladite
commission a confirmé sur les ondes de Magik 9 que le rapport n'a pas été
encore déposé au bureau du Sénat. Selon le sénateur Hyppolite Mélius, le
processus mis en place par la Chambre haute pour former cette commission était
vicié dès le départ. « C'est la raison pour laquelle on a pris tout ce temps
pour donner le rapport final », a-t-il déclaré.



Interrogé sur la mésentente qui règne entre les membres de cette commission, le
sénateur Hyppolite Mélius dit avoir eu une réunion récemment avec plusieurs
sénateurs afin de dégager un consensus devant aboutir au dépôt définitif de ce
rapport pour passer à une autre étape du processus de la ratification ou non du
Premier ministre désigné, Laurent Salvador Lamothe

Haiti :750 personnes alphabetisees ont reçu leurs certificats lors d'une cérémonie organisée, vendredi, par le ministère de l'Éducation nationale et la secrétairerie d'État à l'Alphabétisation au Palais municipal de Delmas. « C'est un échantillon des 52 626 personnes alphabétisées entre octobre 2011 et février 2012 », a lancé Milaine Alexandre, la secrétaire d'Etat qui intervenait à la cérémonie des remises de certificats rehaussée par la présence du président de la République, Michel Martelly, du ministre de l'Éducation nationale, Réginald Georges, et des ambassadeurs de Cuba et du Venezuela accrédités en Haïti. Les nouveaux certifiés, qui esquivaient des pas de danse, en signe de joie, viennent de Cité Soleil, Delmas, Carrefour, Pétion-Ville et Croix-des-Bouquets. « Maintenant je sais lire et écrire. Je ne ferai plus une petite croix quand je dois écrire mon nom », s'est réjouie Fabienne Denis. A 50 ans, son nom figure dans la liste des 52 626 nouveaux alphabétisés dont 18 000 dans le département de l'Ouest.

Le Venezuela, qui a injecté 5 millions de dollars américains dans le secteur, et Cuba, qui offre gratuitement l'encadrement technique, contribuent efficacement à la lutte contre l'analphabétisme dans le pays. L'île castriste a adapté à la réalité d'Haïti, son programme « Wi nou kapab » qui a connu un retentissant succès dans plus de 20 pays. Cuba a aussi dépêché 14 coopérants dans 8 départements d'Haïti pour faire baisser le taux d'analphabétisme dans le pays grâce au programme audiovisuel dont l'application peine à aider les responsables haïtiens à atteindre les objectifs fixés. « La quatrième étape du programme sera appliquée dans toutes les régions du pays », a annoncé l'ambassadeur de Cuba en Haïti, Ricardo Garcia Napoles. 

 Incendie au Marche de tabarre

<<<Du 24 /25 février 2012 >>>

Il était environ 12am lorsqu’un grave incendie a eu lieu au marche de tabarre. Plusieurs individus ont été  victime cet incendie a ravagé le marché de tabarre les entrepôts en béton et la façade Nord du Marché. Selon un premier constat, toutes les marchandises [vêtements, chaussures, produits cosmétiqués etc…  des commerçants sont parties en fumée, occasionnant des pertes estimées à plusieurs millions de gourdes.
a déclaré Nadia Lochard, Directrice locale de la Protection civile qui se réjouit qu’il n’y a eu de victime.

Visite

Une délégation du Ministère de l’Intérieur formée de Jean Fritz Jean-Louis, Secrétaire d’État aux Collectivités, du Directeur des Collectivités, Michelet Mondestin et des membres du cabinet du Ministre, s’est rendue immédiatement sur les lieux afin d’évaluer les dégâts et envisager des solutions immédiates. Le Président Michel Martelly, dont le Premier ministre qui vient de démissionner, s'est rendu sur les lieux samedi matin.

Martelly renforce et diversifie son équipe

« Oui, de nouvelles têtes ont été appelées dans le cercle des conseillers du président de la  République, Michel Joseph Martelly, particulièrement dans les domaines de la communication et de l'assistance technique au niveau politique et organisationnelle », selon une déclaration faite au journal par le chef de cabinet du président, Thierry Mayard Paul, qui n'a pas voulu citer de noms. 

Cependant, Le Nouvelliste a su ce lundi de sources combinées que Mario Dupuis, Dischler Marcelin et Lucien Jurat ont rejoint l'équipe présidentielle.

« J'ai pris mes fonctions ce lundi. J'ai rejoint l'équipe du président Martelly au niveau de la

Communication », a déclaré Mario Dupuis joint au téléphone lundi soir.

L'ancien secrétaire d'Etat à la Communication sous le deuxième mandat de Jean Bertrand Aristide retourne sur des terres qu'il connaît bien.

Comme un bonheur n'arrive jamais seul, ce lundi, sur les ondes de Scoop FM, Guy Philippe, ancien patron de la rébellion contre Jean Bertrand Aristide, a, pour la première fois, confirmé des faits que le secrétaire d'Etat à la Communication avait dénoncés entre 2001 et 2004. 

Parmi les révélations de l'ancien commissaire Philippe, l'attaque par ses hommes du palais national le 17 décembre 2001 et d'autres faits d'armes que la presse, à l'époque, avait assimilé à des montages du pouvoir lavalassien. Autre recrue de luxe, l'animateur de « Débats publics » une émission très prisée sur la chaîne 11, Dischler Marcelin, a, lui aussi, intégré l'écurie présidentielle.

Le Premier ministre haïtien présente sa démission au fond de l'instabilité politique dans le

pays.

Suite à la démission du Premier Ministre, le Dr Garry Conille les
parlementaires et les acteurs politiques n’ont pas tarder à faire part de leurs
premières réactions :

Simon Dieuseul Desras (Président du Sénat) :

Le Sénateur Simon Dieuseul Desras, regrette la démission de Garry Conille et averti que la situation ne sera pas facile pour
le prochain Premier Ministre..

Levaillant Louis-jeune (Président de la Chambre des députés) :

Levaillant Louis-jeune, Président de la Chambre
des députés estime que le pays est tout simplement bloqué, soulignant que
l’absence de majorité dans les deux Chambres va rendre difficile la mise en
place d’un nouveau Gouvernement « Nous sommes en pleine crise et cela va
prendre du temps pour que le pays se dote d’un nouveau gouvernement » rappelant
que le projet de budget ne pourra pas être approuvé en raison d’un Gouvernement
démissionnaire qui ne peut que liquider les affaires courantes comme le stipule
l’Article 165, « En cas de démission du Premier Ministre, le Gouvernement reste
en place jusqu'à la nomination de son successeur pour expédier les affaires
courantes. »



Député
Guy Gérard Georges (Sud) :

Le Député Guy Gérard Georges, Président de la
Commission Affaires Étrangères de la Chambre basse se demande « Quel message
sommes-nous en train d’envoyer à la communauté internationale alors que les
autorités disent vouloir attirer les investisseurs et garantir un climat
politique stable dans le pays » déplorant que les élus ne réalisent pas qu’ils
ont le devoir de collaborer au bénéfice de la population en proie à toutes
sortes de difficultés. Il craint que le processus devant conduire à la
formation d’un nouveau gouvernement ne soit confronté aux mêmes obstacles au Parlement.

L’ancien Premier Ministre Rosny Smart a déclaré
que « La démission du Premier Ministre est un fait normal. Le pays ne
s’attendait pas à un autre dénouement que celui-ci. » Selon lui, cette
démission est le début de l’éclatement d’une crise profonde née depuis les
élections.

 Rosny Smart Rosny Smart 

Le Sénateur Edwin Zenny qui vient de quitter la plateforme INITE, n’est pas surpris par cette démission, selon Edo il existait de profondes divergences entre le Président et Premier Ministre, entre autre le
refus de ce dernier de respecter l’agenda politique du Président Martelly,
souhaitant privilégié son propre agenda avec des priorités différentes.

Sénateur Edwin Zenny (Edo) :




Le Chancelier Lamothe s'est refusé à tout
commentaire sur la démission du Premier Ministre, se refusant également
d’expliquer pourquoi il n’avait pas répondu la veille à une convocation de
Garry Conille pour la tenue d’un conseil des ministres. 

Laurent Lamothe (Ministre des Affaires Étrangères) :

Sauveur Pierre-Etienne, le coordonateur de
l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), estime que la démission de Garry
Conille était prévisible. Il déplore ce qu’il appelle l’irresponsabilité du
Chef de l’Etat et du Premier Ministre « La démission de Garry Conille sera
lourde de conséquences [...] S’il est facile de créer une crise, il est très
difficile de la désamorcer » il croit qu’à la suite de cette démission, « la
Communauté Internationale sera moins disposée à appuyer le gouvernement. »

Sauveur Pierre-Etienne (OPL) : 

Le Sénateur Fritz Carlos Lebon, dit ne pas être
étonné de la démission du Premier Ministre vu les différends entre les deux
branches de l’Exécutif, mais il demeure convaincu que cette démission va
permettre de désamorcer une crise.

Sénateur Fritz Carlos Lebon : 

                         LA  FACULTE ET LE BUREAU NATIONAL D’ETHNOLOGIE VANDALISES

Le vendredi18 février 2012

 A  tension  est montée d’un cran vendredi
dernier dans l’aire du champ de mars un conflit entre les étudiants de la faculté
d’ethnologie et des certaines de proches du chef d’état haïtien.si le cortège  présidentiel a essuyé des jets de pierre, les locaux de la faculté ont été vandalisés.

HAITI :
Accrochages entre les étudiants et des partisans du chef d’état (MICHEL JOSEPH
MARTELLY) tout a commencé quand le cortège présidentiel qui circulait à pied  au champ de mars, selon des témoins, les partisans du président  de la république ont pénetre dans l’enceinte de la faculté où se déroulait
un colloque international. Mecontent, les étudiants de la faculté d’ethnologie sont opposés. Des rafales d’armes automatique et des échanges de jets de pierre entre les étudiants et les partisans du président
MICHEL JOSEPH MARTELLY qui l’accompagnait comme au carnaval s’en suivirent.Il est
impossible de déterminer lequel des deux camps a déclenché le scandale. Chose certaine :
la faculté et le bureau national ont été pillés et vandalisés. Des par-prise de plusieurs véhicules gares dans la cour de l’institution ont été complètement démolis par les proches du président  qui ne digéraient pas trop l’attitude des étudiants.
Selon les ont dis des ordinateurs, des imprimantes, des ventilateurs et beaucoup d’autre matériels importants du bureau national  ont été emportes par les proches du chef d’état haïtien. Plusieurs étudiants de l’institution
ont été dépouillés de leurs effets personnels.

Les attentats de Damas des 23 décembre et 6 janvier ainsi que le double attentat à la voiture piégée le 10 février contre le siège des renseignements militaires et le QG des forces de l'ordre "ont la caractéristique des attentats commis par Al-Qaïda", a déclaré le directeur national du renseignement (DIA).

"Nous pensons donc qu'Al-Qaïda en Irak étend son action en Syrie", a-t-il ajouté devant les sénateurs de la commission de la Défense.

Ces extrémistes ont selon lui réussi à "infiltrer les groupes de l'opposition" qui "dans de nombreux cas ne sont pas au courant de leur présence", a jugé M. Clapper.

Le chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri a manifesté son soutien à la contestation en Syrie, dans un enregistrement vidéo mis en ligne sur des forums jihadistes.

La Commission générale de la révolution syrienne, l'une des composantes de l'opposition au régime de Bachar al-Assad, a rejeté le soutien du chef d'Al-Qaïda, qu'ils ont qualifié "d'ingérence".

Le problème, selon le directeur américain du renseignement, est que les groupes qui ont pris les armes contre le régime syrien sont fragmentés.

"Il n'y a pas de mouvement national", a-t-il expliqué. "L'armée syrienne libre (ASL), qui n'est qu'un nom générique pour désigner les opposants au régime, n'est même pas unie. Il y a des querelles internes pour déterminer qui va la diriger", a ajouté James Clapper.

Les services américains de renseignement surveillent par ailleurs les nombreux sites de stockage d'armes chimiques syriens, a-t-il confié aux sénateurs, estimant qu'"à ce stade, ils semblent sécurisés".

Forum d'affaires et d'investissement pour la reconstruction d'Haïti

et le
développement économique durable en Haiti».
Les Chambres de Commerce: Dominico-Française, Dominicaine et Haitiano-Canadienne
organisent les 26 et 27 avril prochain à Santo Domingo, en République
Dominicaine le «Forum affaires et investissements pour la reconstruction
Les objectifs de ce forum
sont les suivants :

Faciliter les investissements et les co-entreprises,
en particulier dans les secteurs qui présentent des emplois rapide, entre des
entreprises d'Europe, des États-Unis, du Canada et de Taïwan et de leurs
homologues en Haïti et en République dominicaine, dans le but de contribuer au
développement durable d'Haïti.

Établir des mécanismes pour faciliter la
participation des sociétés Dominicaines et Haïtiennes, dans des alliances
commerciales et des investissements communs avec l'Europe, les États-Unis, les
entreprises canadiennes et taïwanaises, en tant que fournisseurs sur le marché
haïtien pour la reconstruction et les programmes de développement à long terme.


Analyser et discuter des principaux obstacles affectant les opérations
commerciales et d'investissement entre Haïti et la République Dominicaine,
identifier leurs solutions possibles.

Définir les priorités pour un plan
d'action pour le développement économique durable et un plan d'action
publique-privé, en s'appuyant sur le document «Post urgence Needs Assessment –
PDNA», et le plan qui résulte de la Conférence des donateurs, tenue le 31 mars à
New York.

N/ Radio Métropole Haïti

Conille admet que sa situation est compliquée

Le Premier Ministre haïtien, Gary Conille, admet ouvertement que sa situation
est compliquée. Désavoué publiquement par le ministre chargé des relations avec
le Parlement, Ralph Théanot, M. Conille n'est nullement assuré de l'appui des 18
ministres qui ont paraphé ensemble une correspondance au Sénat.

Tandis
que M. Conille s'était présenté à une convocation des sénateurs, les ministres
ont préféré sollicité un report de la séance de convocation. Même s'il a promis
de solliciter des explications de ces ministres, le chef du gouvernement a
compris que la situation est difficile. Jusqu'ici nous avons rencontré des
difficultés prévisibles signale M. Conille qui n'entend pas jeter l'éponge.


Même si certaines difficultés étaient prévisibles, le Premier Ministre
n'avait pas prévu qu'un ministre l'aurait accusé de mentir. M. Conille s'est dit
choqué par les déclarations de Ralph Théanot qui l'a présenté comme
l'instigateur de la résolution du Conseil des ministres.

Le chef du
gouvernement révèle qu'il avait refusé de signer la résolution préparée par le
secrétaire général du Conseil des Ministres. Mes réserves n'avaient pas été
consignées dans la résolution fait-il remarquer. Contrairement au ministre
Théanot le Premier Ministre assure que le chef d'Etat avait participé à cette
réunion du conseil des ministres.

Interrogé sur ses relations avec le
président Martelly, le chef de la Villa d'Accueil a une fois de plus affirmé
qu'elles étaient bonnes se réjouissant de l'esprit d'ouverture du chef d'état.


Diplomate le Premier Ministre Conille a soutenu que la gestion des
contraintes déterminera notre force. Il promet d'initier le dialogue avec les
différents acteurs en vue résoudre ses difficultés dans l'intérêt du pays.

CLUB-INF0-NEWS

Dissension au sein du gouvernement Conille

Le Premier Ministre haïtien, Gary Conille, n'a pas pu convaincre ses ministres
de répondre à une convocation de la commission sénatoriale sur la nationalité.
M. Conille qui a toujours fait montre de déférence envers les institutions s'est
présenté au Sénat, une trentaine de minutes avant l'heure du rendez vous. Il a
soumis 4 passeports et d'autres documents aux sénateurs commissaires qui ont en
vain attendu les ministres.

Ces derniers ont une fois de plus défié le
Sénat tout en s'aménageant une porte de sortie. Les 18 ministres ont dans une
correspondance au président de la commission sollicité un report des
convocations au jeudi 23 février 2012. Ils ont évoqué des déplacements liés à
leur fonction pour justifier leurs absences.

Visiblement le courant ne
passe plus entre le Premier ministre et les membres de son gouvernement. Peu
avant l'arrivée de M. Conille, le secrétaire d'Etat à la production animale,
Michel Chancy, s'était présenté par devant la commission pour signifier son
refus de soumettre son passeport.

Même si le chef de la Villa D'accueil
n'a pas voulu tirer des conclusions hâtives, le sénateur Steven Benoît, membre
de la commission, a estimé que M. Conille n'a plus aucun contrôle sur les
ministres. Les 18 ministres ont tous paraphés le document ce qui témoigne d'une
solidarité au sein du groupe.

Conille semble esseulé même s'il promet de
demander des explications aux ministres sur le motif de leur comportement.

L'État hébreu impute à l'Iran les attentats contre ses ambassades

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